Deux déclarations qui méritent que l’on s’y attarde, puisqu’elles permettent de mieux comprendre l’évolution de la situation géopolitique au Moyen Orient.
Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne “cèderait rien à l’antisionisme”, qui est selon lui “la forme réinventée de l’antisémitisme”, lors de la commémoration de la rafle de Vel d’Hiv, en présence de Benjamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël.
Lors du traditionnel défilé du 14 juillet, Macron a déclaré que rien ne séparera jamais la France des Etats Unis. Il a salué les liens indéfectibles qui lient la France et les Etats-Unis. « La présence à mes côtés du président des Etats-Unis et de son épouse est le signe d’une amitié qui traverse les temps. Je veux ici les remercier, pour le choix fait il y a 100 ans », a ainsi affirmé le chef de l’Etat français.
En présence de Netayahu, il a affirmé ceci : “Nous ne cèderons rien aux messages de haine, nous ne cèderons rien à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme”, a dit le chef de l’Etat, suscitant les applaudissements de l’assistance.
Il présidait, avec le Premier ministre d’Israël, Benjamin Netanyahu, l’hommage aux victimes de la rafle du Vel d’Hiv des 16 et 17 juillet 1942. La présence d’un dirigeant israélien à la cérémonie est une première. M. Netanyahu, reçu à la mi-journée à l’Elysée, a qualifié cette invitation de “geste très, très fort”.
Lors du défilé du 14juillet, il a eu ceci à dire : « Durant notre Histoire, nous avons trouvé des alliés sûrs, des amis qui sont venus à notre secours. Les Etats-Unis d’Amérique sont de ceux-ci, c’est pourquoi rien ne nous séparera jamais.
Ceux qui trouvaient en Macron le renouveau au niveau de la politique étrangère française n’ont qu’à se mordre les doigts. Il a clairement choisi son camp, celui des oppresseurs. L’Oummah doit prendre bonne note.