Le statut d’observateur d’Israël auprès de l’Union Africaine est bel et bien suspendu, ce qui explique pourquoi Israël n’avait pas été invité. L’ambassadrice de ce pays, Sharon Bar-li s’est vue expulsée de l’UA, le 18 février dernier, après avoir tenté d’y pénétrer prétextant y être accréditée. Or, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, celui-là même qui avait octroyé le statut d’observateur à Israël en aout 2021 a confirmé que ce statut était mis en veilleuse.
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre les agents de sécurité escortant Bar-li hors de la salle des délibérations de la capitale éthiopienne.
Un porte-parole du ministre des affaires étrangères d’Israël prétend que Bar-li était un observateur accrédité disposant d’une passe et accuse l’UA d’être prise en otage par un petit groupe de pays extrémistes tels que l’Algérie et l’Afrique du Sud.
Pour sa part l’ong de défense des droits humains Africa4Palestine rejoint la position de l’ANC, parti au pouvoir en Afrique du Sud, qui a accueilli l’expulsion d’Israël du Sommet de l’UA. Africa4 Palestine soutient la position à l’effet qu’Israël est un état apartheid et doit être traité tel quel. L’UA n’a pas de place pour des régimes d’apartheid. L’ong accuse Israël d’avoir tenté de forcer la voie, une méthode typiquement israélienne, pour accéder au Sommet et avertit le régime juif que ce genre de comportement ne sera pas toléré sur le Continent Africain.
Il faut savoir que l’Afrique du Sud soutient la cause Palestinienne, avec des relations diplomatiques formelles depuis 1995, un an après la fin de l’apartheid. Le territoire occupé Palestinien a, pour sa part, le statut d’observateur à l’UA.
