$47,7milliards, c’est le coût de l’occupation israélienne à la Palestine, pour la période 2000- 2007, soit trois l’économie du pays en 2017. Tel est le constat de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) dans un récent rapport soumis a l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Le rapport intitulé “Economic cost of the Israeli occupation for the Palestinian people: Fiscal aspects” comprend des revenues publiques perdues et le paiement des intérêts. Il inclut $28.2 milliards d’intérêts $6.6 milliards de revenues fiscales palestiniennes cédées à Israël. Sans l’occupation, ce coût fiscal de l’occupation aurait pu, non seulement comble le déficit budgétaire de $17,7 milliards pour la même période, mais généré un surplus deux fois le montant du déficit. Alternativement, il aurait augmenté de dix fois les investissements du gouvernement au développement.
Une simulation du modèle du CNUCED de l’économie Palestinienne, sur l’assomption que les $48 milliards étaient sauvegardés, aurait permis la création de 2 million d’emplois sur la période de 18 ans, soit 111,000 emplois par an.
Ces pertes fiscales sont attribuées, par la CNUCED, à des mesures imposées par l’occupation israélienne, telles que la restriction sur le mouvement des Palestiniens et des marchandises, le contrôle par Israël de la zone « C » et tous les passages sur la frontière, privant aux Palestiniens d’utiliser librement leurs terres, les ressources naturelles et humaines, et privant au gouvernement palestinien le contrôle sur les ressources fiscales.