Modi aurait-il les mains libres pour poursuivre sa politique de vengeance envers les Musulmans de l’Inde. Pas sûr. L’électorat, exaspéré par le climat d’insécurité a décidé de couper les ailes à Modi. N’ayant pas obtenu la majorité de sièges, en dépit des prévisions avant la déclaration des résultats, devra compter avec des petits partis pour se maintenir au pouvoir.
Par conséquent, Modi ne pourra modifier la constitution comme il entendait. Rappelons les attaques directes de Modi à l’encontre des Musulmans pendant la campagne électorale, ceux qu’il considérait comme des infiltrés. Rappelons l’amendement au Citizenship Act, excluant les Musulmans voulant migrer en Inde, alors que cette migration était permise à toute autre minorité de diverses nationalités.
Le parti majoritaire mauricien, dont les tendances hindutvaistes commençaient à être visibles, saura-t-il tirer, de la déconvenue de Modi, les leçons qui s’imposent ? Posons-leur la question.
