Choquant, telle est la position du président sud-africain, Cyril Ramaphosa en réaction à la décision de la Commission de l’Union Africaine d’accorder, sans consultation préalable avec les chefs d’Etat le statut d’observateur à Israël.
Le gouvernement sud-africain s’est déclaré offusqué par la décision de la Commission. Il affirme que la démarche injuste et inacceptable fut faite de manière unilatérale par le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, sans consultations avec les états-membres. Quatre autre pays, notamment le Nigeria, la Namibie, l’Algérie et la Tunisie ont exprimé leur opposition à cette décision.
Israël a obtenu le statut d’observateur la semaine dernière après 20 ans d’efforts diplomatiques.
Il faut savoir que le Sud Afrique soutient la cause Palestinienne, avec des relations diplomatiques formelles depuis 1995, un an après la fin de l’apartheid. Il a rabaissé le statut de son ambassade à Tel Aviv à un bureau de liaison en 2019.
Le territoire occupé Palestinien a, pour sa part, le statut d’observateur à l’UA.
Pour sa part, le mouvement BDS a soutenu que cette décision arrive à un moment inopportun, alors qu’Israël continue son œuvre d’agression militaire et d’oppression envers le peuple Palestinien.
A Maurice, le comité de coordination Somalp a adressé une lettre au ministre des Affaires étrangères, Alan Ganoo, demandant au gouvernement mauricien de se prononcer contre l’accréditation d’Israël auprès de l’UA afin d’amener que cette décision soit débattue au sommet des chefs d’états.