Il est temps de reléguer la covid aux livres d’histoire. Tel est l’appel lancé par une organisation internationale en ligne, One.help.
Alors que l’année 2022 ne fait que débuter, la pandémie de COVID-19 entame déjà sa troisième année de vie. Bien que nous disposions aujourd’hui des outils nécessaires à l’éradication du virus, nous sommes toujours bien loin d’en avoir fini. Les gens en ont toutes et tous assez.
C’est pour exprimer leur opposition collective à cette inaction que commence aujourd’hui la Semaine mondiale d’action, rassemblant des activistes, des cheffes et chefs d’entreprise, des dirigeantes et dirigeants locaux, et une coalition d’alliés venus des quatre coins du monde. Ensemble, ils exigent des dirigeants mondiaux qu’ils se mobilisent enfin pour mettre fin à la pandémie.
Cette semaine regroupe ainsi des populations diverses venant de plus de 50 pays, dénonçant toutes et tous les inégalités profondes qui prolongent la pandémie. Grandes campagnes d’affichage, mobilisation de nos activistes, illuminations de bâtiments, partenariats médiatiques… Ce sont quelques exemples d’actions, parmi tant d’autres, qui seront menées à travers plusieurs continents.
Chaque jour qui passe, davantage de familles sont endeuillées par la perte d’un proche, davantage d’enfants sont privés d’éducation et l’économie mondiale s’enfonce davantage dans la crise.
Les populations du monde entier en ont assez de ce cycle infernal de variants, de rappels vaccinaux et de restrictions. Les gens veulent toutes et tous retrouver leur vie d’avant.
L’organisation de la société civile soutient que les dirigeantes et dirigeants ont le devoir de veiller à ce que chaque pays dispose des outils nécessaires pour combattre le virus et mettre fin à cette pandémie, partout. Mais aujourd’hui, des milliards de personnes dans les pays à faible revenu sont toujours laissées pour compte.
Si nous unissons nos forces, soutient one.help, nous pouvons sauver des millions de vies, endiguer la circulation du virus et construire un monde plus sain, durable et équitable pour toutes et tous.
Tant que nous laissons circuler librement le virus dans les pays où la couverture vaccinale est faible, le cycle infernal des rappels vaccinaux et des nouveaux variants se perpétuera.
Il n’y a qu’une seule façon d’en finir avec cette pandémie pour de bon : assurer l’accès au vaccin pour toutes et tous, quel que soit son pays de résidence.