La campagne de boycott à l’encontre des produits israéliens ou soutenant Israël dans son génocide, campagne initiée et organisée par le groupe Boycott, Deter, Shame (BDS) semble faire mouche, ou du moins, elle causerait des grincements de dents. Telle est la lecture que fait BDS de la récente tentative d’intimidation de la Police à l’encontre des responsables du Qadri Sunnee Circle (QSC), qui avait permis l’installation, sur les grilles du complexe Sir Abdool Razack Mohamed, à Phoenix, de deux banderoles géantes avec les inscriptions « Boycott Israël » et « Stop Apartheid ».
En effet, il nous revient que le président de la QSC aurait été convoqué par la Police qui lui avait transmis une requête, venant de commanditaires inconnus, pour l’enlèvement des banderoles dérangeantes. Face à l’intransigeance du président de la QSC, M. Ally Hosseny, l’autorité avait réalisé qu’elle avait affaire à forte partie et décidait d’en rester là.
Pour sa part, BDS trouve dans cette tentative de museler la liberté d’expression, un signe que la campagne prend de l’ancrage et dérange, d’où sa décision, d’étendre celle-ci en d’autres régions bientôt. « Nous estimons qu’aucune force, étrangère ou autre, ne devait s’arroger le droit de s’ingérer dans les affaires de notre pays, d’autant que cette action est en respect avec toutes les lois du pays», a soutenu un des porte-paroles de l’ong.
