Une Cour fédérale, en Californie, a reconnu qu’il existe des “questions sérieuses” sur la légalité de la détention du journaliste britannique Sami Hamdi à cause de son exercice de libre expression, depuis bientôt 10 jours.
La Cour a bloqué temporairement toute action que pourrait envisager la police de l’immigration pour transférer Hamdi hors de Californie, à des prisons secrètes, le rendant inaccessible à ses avocats.
Le panel d’avocats de Sami Hamdi, mis à sa disposition par ses hôtes du Council for American Islamic Relations (CAIR) se propose de réclamer sa libération sans conditions lors d’un procès prévu pour le 10 novembre prochain. Ils s’opposeront à la déportation du journaliste afin qu’il ne soit pas déclaré indésirable à l’avenir.
Le cas de Sami Hamdi est le résultat logique de trois décennies d’autoritarisme construit au nom de la sécurité. Ce système se dirige vers la criminalisation de la dissension et la punition des Musulmans pour leur conscience politique. Dasn le long terme, il s’agit d’un processus de démantèlement des principes qui prétendaient distinguer la démocratie du despote.
La détention de Hamdi révèle l’ampleur de l’infiltration du lobby pro-Israël au sein de la politique des US, rendant la mise en application des lois de l’immigration en un outil pour le musellement politique.
