Gaza: Complicité globale pour le génocide
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Gaza: Complicité globale pour le génocide

Un nouveau rapport de l’ONU révèle comment 63 pays, pour la plupart européens, ont soutenu le génocide des Palestiniens. Le rapport souligne aussi l’échec des états arabes dans une prise d’actions décisives.

 Le rapporteur spécial pour les territoires occupés  Francesca Albanese a révélé son rapport lors d’une conférence de presse tenue à Johannesbourg en octobre dernier.

Dans son deuxième rapport pour cette année, Albanese a appelé le génocide « un crime collectif soutenu par des états tierce influents qui ont facilite les violations systémiques  de la loi internationale par Israël.»

Le rapport montre que sans le soutien de pays majoritairement européens, Israël n’aurait pas pu maintenir son offensive tous azimuts contre Gaza.

Elle a classé ce soutien en quatre grandes catégories : diplomatique, militaire, économique et humanitaire.

Albanese soutient que l’immunité diplomatique dont bénéficie Israël et l’absence de poursuites pour violation du droit international, notamment en Occident, lui ont permis de poursuivre son génocide en toute impunité.

Albanese a souligné que les États-Unis ont utilisé leur droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU à sept reprises pour contrôler les négociations de cessez-le-feu et fournir une couverture diplomatique au génocide. Elle note cependant que les États-Unis n’ont pas agi seuls. Ils ont été aidés par les abstentions et les retards, ainsi que par des projets de résolution édulcorés du Royaume-Uni, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Canada, de l’Allemagne et des Pays-Bas.

Bien qu’elle ait noté que les États arabes et musulmans soutiennent la cause palestinienne, elle a déploré leur incapacité à prendre des mesures décisives et le fait que certains acteurs régionaux aient facilité l’accès terrestre à Israël en contournant la mer Rouge. L’Égypte a maintenu ses relations avec Israël, notamment en matière de coopération énergétique et de fermeture du point de passage de Rafah.

Elle a souligné des manquements notables à l’égard des juridictions internationales, notamment le fait que la plupart des pays occidentaux n’ont pas soutenu l’Afrique du Sud ni le Nicaragua devant la CIJ et continuent de nier le génocide perpétré par Israël.

Nous y reviendrons.