Le Canada deviendrait-il de plus en plus dangereux à vivre si vous êtes Musulmans? C’est ce craignent la majorité des Musulmans interrogés au vu de la position biaisée que prennent la police, les cours de justice ainsi que les politiciens dans ce pays. Quand ce sont des Musulmans qui sont les victimes de la haine et de la terreur, ils ne sont pas considérés comme tels par la police, par les juges d’instructions ou les cours de justice.
Un autre rapport, concernant twitter, confirme que 80% des tweets islamophobes proviennent de ce pays, suivant de près l’Amérique en tête du classement.
La tendance à la hausse des attaques islamophobes au Canada confirme que les décideurs de ce pays sont incapables face aux crimes de haine et de terreur. Une étude fédérale l’an dernier démontrait que les crimes de haine ciblant les Musulmans au Canada avaient grimpé de 71% en 2021. Le nombre d’attaques avaient augmenté de 84 en 2020 pour atteindre 144 en 2021. Ces chiffres ne disent cependant pas la vérité.
L’étude refusait de répondre à deux questions fondamentales. Qu’est ce qui explique cet accroissement du nombre de cas de crimes motives par la haine? Et pourquoi la police, les juges d’instructions et les cours de justice semblent à traiter les cas de violence contre des Musulmans moins sévèrement que ceux contre les autres groupes religieux?
En dépit des apparences, les Musulmans Canadiens sont largement traités comme les « autres » par les journalistes et les politiciens. Cette attitude consiste une forme cynique de l’islamophobie qui soulève la question de la loyauté des Musulmans au pays.
Il convient de rappeler que suivant l’adoption du Bill 21 au Québec, les fonctionnaires Musulmanes étaient interdits de porter le hijab. Depuis, des Musulmanes vivant au Québec se sont vues crachées dessus, appelées « sales immigrants’, ou vu leur hijab arraché, ou être heurtées par des véhicules conduits par des soi-disant sécularistes.
Le Canada deviendrait ainsi de plus en plus intolérant malgré les apparitions publiques du président Trudeau aux cotés de manifestantes.