Son épouse: un moment de fierté pour la famille.
Le militant palestinien, Khader Adnan, 45ans, membre du Jihad Islamique, arrêté en février dernier, est décédé dans les prisons israéliennes après 87 jours de grève de la faim. Il protestait contre le système de détention administrative qui permettait aux autorités de détenir indéfiniment des personnes sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux et sans qu’elles soient jugées.
Son épouse avait, à maintes reprises fait appel aux autorités pénitentiaires pour qu’Adnan ait des soins médicaux ou qu’il soit vu par son avocat. Tandis qu’il mourrait, les autorités pénitentiaires l’avait envoyé dans un hôpital des prisons.
Israël retient à présent plus de 1 000 prisonniers Palestiniens sous aucun chef d’accusation ou procès, le nombre le plus élevé depuis 2003, selon le groupe des droits de l’homme israélien HaMoked.
Selon l’Association des prisonniers à Gaza, Adnan a été tué de sang-froid. Selon Mustafa Barghouti, ministre Palestinien de l’information, le gouvernement israélien et le ministre de la sécurité nationale Ben-Gvir sotn respoensbales de cet assassinat. « Je parle d’assassinat car le gouvernement israélien savait bien qu’une personne en grève de la faim pendant 87 jours et qui n’avait reçu aucun soin médical pouvait mourir à n’importe quel moment. »
Et d’ajouter: ceci est pays qui pratique le fascisme et qui viole outrageusement les droits humains.
Adnan avait été arrêté 12 fois au cours de sa vie et avait entamé des grèves de la faim à plusieurs reprises. Sa femme, Randa Moussa, qui a avait fait appel aux autorités pénitentiaires lors du 80e jour de grève de son mari, refuse que des gens viennent pleurer chez elle. La famille en recevra que des félicitations, a-t-elle affirme lors d’une conférence de presse devant sa maison, ajoutant que la mort de son mari est un moment de fierté. « Allah a voulu qu’il soit devenu martyr aujourd’hui. »