Vingt après le génocide des Musulmans, l’épuration ethnique, les massacres d’enfants et de femmes, le viol en série d’enfants et de jeunes femmes, l’Ummah ne semble avoir retenue aucune leçon. Selon des observateurs, un autre génocide pourrait se préparer dans ce même pays.
Il convient de rappeler que plus de 100 000 Musulmans furent martyrisés, 60 000 filles et femmes violées et 1,5 millions de gens sans refuge. Avec la bénédiction, sinon le soutien tacite des occidentaux, des milliers de Musulmans vécurent le massacre, la persécution et la torture aux mains des Serbes Chrétiens.
Selon une journaliste de CNN, qui qualifie le massacre d’holocauste, pendant les quatre ans que dura celui-ci, les Serbes détruisirent 800 mosquées, incendia la Bibliothèque Historique de Sarajevo, sans compter les milliers de victimes civils lâchement agressées au grand jour. Le blocage et la privation de nourritures était comparable à une guerre médiévale où l’on tuait sans état d’âme. L’Europe refusa d’intervenir sous prétexte qu’il s’agissait d’une guerre civile. La vérité était toute autre.
L’intervention des Nations Unies furent inutiles. Au contraire, des années après, le monde apprenait, avec stupeur, que même les casques bleus s’adonnaient au viol des femmes et des enfants dont ils assuraient la sécurité dans des soi-disant safe havens.
Les Serbes plaçaient des milliers de Musulmans dans des camps de détention, les torturaient et les affamaient jusqu’à ce qu’ils devenaient des squelettes.
Le journal britannique The Guardian publiait une page entière de cartes indiquant les 17 camps où les femmes étaient violées. Les Serbes violaient aussi des enfants. Le même Guardian publia à l’époque la photo d’une fille de 4 ans avec du sang entre les jambes, sous le titre: The child whose guilt is being a Muslim.
Après de fausses garanties, les Serbes s’acharnèrent sur Srebenica. Ils séparèrent les hommes des femmes. Ils rassemblèrent 12 000 hommes et des garçons, et les firent subirent des tortures de diverses formes. Quant aux femmes, elles subirent des attentats à leur honneur, certaines furent brulées vives tandis que d’autres furent laissées mourir lentement sous la chaleur.
Le massacre continua sur plusieurs jours à Srebenica. Ce fut en juillet 1995. Le monde regardait sans broncher. L’orthodoxe Boutros Boutros-Ghali, alors secrétaire general des Nations Unies pris le parti des Serbes.
Les responsables de ces tueries, Karadzic et Milosevic furent jugés par la Cour Internationale. Ils disparurent dans la nature.
Quelles leçons avons-nous tirés?