Les éditions Le Robert, dans sa version en ligne de leur prestigieux dictionnaire, ajoute un nouveau pronom : iel/iels permettant, selon ses lexicographes d’éviter une distinction de genre. Cette initiative qui a été la source d’une nouvelle polémique en France mérite d’être soulignée. Elle nous concerne tous car il n’est pas improbable que nos enfants soient, à l’avenir, appelés à conjuguer avec les verbes avec le pronom iel, semant ainsi la confusion dans leurs esprits.
Pour l’éditeur, « La mission du Robert est d’observer l’évolution d’une langue française en mouvement, diverse, et d’en rendre compte. » « Iel », contraction d’« il » et d’ « elle », est un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne
quel que soit son genre », justifient les documentalistes du Robert. Selon eux, l’inclusion d’un nom ne vaut évidemment pas assentiment ou adhésion au sens véhiculé par ces mots.
L’utilisation de ce nouveau pronom, décriée par le ministre français de l’Education lui-même, devait nous interpeler. Il s’agit d’une de ces méthodes subtiles, pour faire accepter la légitimité de la communauté LGBT. Elle se trouve dans la même direction prise par DC Comics qui ont décidé que le prochain Superman, le fils de Clark et de Lois, sera bisexuel. Il sera vu entretenir une relation homo avec un reporter du nom de Jay. L’initiative du Robert n’est pas sans rappeler celle d’un dessinateur belge dont le prochain Lucky Luke sera homosexuel.