L’Etat, seul habilité à faire appel contre le jugement sur la section 250 rendant la sodomie légale par consentement, le fera-t-il, au nom de la moralité et de la raison, ainsi que la volonté de la majorité des croyants ?
Peu sûr. Une lecture sommaire du jugement rendu par les juges Chan Kan Cheong et Gunesh-Balaghee, cette semaine, révèle que, l’Etat, le défendeur, affirme que la section 250 en vue de permettre les activités sexuelles entre personnes du même sexe était déjà à l’agenda.
Le peuple pourra-t-il compter sur l’opposition parlementaire et extra-parlementaire pour un retour à la raison? Il n’est pas impossible que cette question prenne une dimension déterminante aux prochaines législatives, au vu de l’ampleur que prend ce fléau à Maurice. Gageons que nul n’osera prendre la communauté des LGBT à contre-pied, pour ne pas froisser les sentiments de l’Union Européenne et risquer de perdre les millions que celle-ci injecte dans le pays.
Quoiqu’il en soit, ce qui est sûr, c’est que l’Ummah ne pourra que compter sur le Créateur et lui-même pour se protéger et protéger nos enfants contre les pratiques des dépravés sexuels.
L’Ummah, en tant que témoins pour l’humanité, se doit d’assumer ses responsabilités d’interdire le mal, où qu’il soit, et quelle que soit la forme sous laquelle il tentera de se camoufler. Il ne s’agit pas de perdre du temps précieux pour dénoncer un groupuscule de dépravés, mais de barrer la route à la légalisation d’autres pratiques déviantes, et par extension, à l’islamophobie, car c’est là l’objectif visé dans le long terme.
La pratique de la sodomie est blâmable, il n’y aucun doute à ce sujet. Allah swt nous a averti de ses conséquences en nous relatant dans le Qu’ran l’histoire du peuple de Lut(as), de la calamité qui s’était abattue sur eux en guise de punition. La démarche du groupuscule de dépravés sexuels trompeusement appelé Collectif Arc en ciel doit être vue pour ce qu’elle est, une initiative de Shaitaan de nous détourner de nos objectifs, des considérations importantes qui devaient nous préoccuper, afin que nous suivons ses pas. La marche des fiertés LGBT, entre autres, n’est qu’un moyen pour détourner l’attention de l’opinion publique des vrais problèmes de la société telle que la pauvreté, le chômage, la corruption, l’exploitation des travailleurs …
Il est de notre devoir, en tant que Musulman, de dénoncer quelle que soit le déguisement qu’il adopte, quel que soit la forme qu’il prend. La démarche des dépravés est motivée pour détourner notre attention de notre l’obligation d’interdire le mal. Allah swt affirme, au chapitre 3, verset 110 : « Vous formez la meilleure communauté suscitée pour les hommes : vous ordonnez le bien, vous interdisez le mal, vous croyez en Allah. »
Les Musulmans attendent de la société qu’elle reconnaisse ses droits de pratiquer sa foi selon son code moral et religieux, sans peur de harcèlement ou d’être accusés d’intolérance ou d’extrémisme religieux. De plus, en tant que citoyen de ce pays, ils attendent que toute législation, présente ou future, soit respectueuse de ses droits à la liberté religieuse et d’expression. Il est à craindre que ce jugement précipite la présentation et la mise en application d’un Gender Equality Bill avec la probable reconnaissance d’une nouvelle définition du genre, celle des dépravés.
Il est de notre devoir de barrer la route aux homosexuels, lesbiennes et autres dépravés sexuels qui tentent de nous faire accepter leurs pratiques sexuelles déviantes, contre nature, contre la volonté du Créateur.