La guerre au Gaza a eu le mérite de révéler au grand jour combien la presse internationale est biaisée, combien ils sont subjectifs dans leur traitement de l’information. En sus des patrons de presse, il y eu ceux qui se disent journalistes, mais qui ont fait preuve d’un racisme outrancier et d’un mensonge abjecte.
Au début de la guerre, ils affirmaient, sans retenue, que 40 bébés israéliens auraient été décapités par le Hamas. Cette information, faite pour choquer l’opinion publique, relayée par i24 News, puis reprise en boucle par la presse internationale, ensuite au plus haut niveau par le chef de l’état américain, avait deux objectifs, exacerber la haine des occidents contre les Palestiniens, et par extension les Musulmans, et camoufler la barbarie et la cruauté de l’armée israélienne qui réduisait en poussière des bâtiments entiers et leurs habitants au Gaza. Par la suite, la fausse nouvelle révélée n’a été suivi par aucune excuse. Propager de fausses nouvelles, pour attiser la haine raciale, mais aussi pour démontrer leur supériorité, est l’un des caractéristiques abominables des occidentaux, la presse incluse.
Le mensonge est le propre des faux défenseurs du droit d’expression et la presse internationale en Amérique, en France, ou en Allemagne, ou encore en Grande Bretagne. Selon un observateur occidental, le mensonge est avant tout une arme. Elle est utilisée dans le but d’atteindre un objectif, ici le génocide des Palestiniens.
Tout ceci fait partie de leur stratégie islamophobe.
Il est important de relever que les occidentaux ont, semble-t-il, conservé leur mentalité de colons, ce qui explique leur tendance à justifier le dénigrement, l’humiliation et la haine contre ceux qui ont une couleur différente.
La presse internationale n’est pas en reste sur ce registre.
Il est impératif au journaliste Musulman, plus que jamais et en particulier ces jours-ci, d’adopter la position que leur impose l’Islam celle de dire la vérité, rien que la vérité. Face au matraquage de cerveaux orchestré par les medias occidentaux, nous avons le devoir de répliquer, de nous engager dans une confrontation d’idées, une révolte contre la manipulation, l’abêtissement, bref de nous engager dans un jihad intellectuel.
Un appel est lancé aux journalistes Musulmans, assumons notre responsabilité de leaders d’opinion, de témoins pour l’humanité. Soyons des penseurs critiques.
Abu Fawaz