L’endurance n’est pas ce que beaucoup de gens pensent aujourd’hui, à savoir ne pas parler pour la vérité et faire des compromis avec le mensonge. Ce n’est en fait rien de plus que l’humiliation, la dégradation et la honte, et n’a rien à voir avec l’endurance.
L’endurance que notre Charia nous ordonne d’observer est de trois catégories.
L’endurance dans l’obéissance à Allah et à Son Messager :
Alors que l’âme penche vers le confort et l’inaction, les obligations religieuses impliquent un degré de difficulté qui varie d’une mission à l’autre. Le Jihad, par exemple, est plus onéreux que la Hisbah ; le jeûne est plus pénible que les ablutions (wudu’) ; faire les ablutions avec de l’eau froide en hiver est plus difficile que les faire en été. Le degré d’effort varie également d’un individu à l’autre : ceux qui sont plus proches de leur maison et de leur famille trouvent l’émigration extrêmement éprouvante ; et ceux qui ont un cœur endurci trouvent les prières laborieuses, mais le Jihad reste le plus exigeant de tous les actes d’adoration. C’est la raison pour laquelle certains ont dit, comme le rappelle le Coran (qui signifie) :
“Notre Seigneur ! Pourquoi nous as-tu ordonné le combat ? Si seulement Tu nous avais accordé un répit pour une courte période ?” [Sourate An-Nisa (4), Verset 77]
Cela signifie que chaque musulman a besoin d’endurance pour se contraindre à l’obéissance, car la patience est nécessaire avant d’accomplir tout acte d’obéissance, pour amener l’individu à le commencer et à être sincère dans sa dévotion à Allah. Elle est également nécessaire pendant l’accomplissement de l’acte pour que l’individu le voie de la meilleure façon possible. Il est également nécessaire après l’accomplissement de l’acte pour empêcher le cœur d’admirer l’acte d’obéissance et la langue d’en parler avec vantardise.