Le monde est silencieux face à l’autre génocide où plus de 12 millions de personnes ont été déplacées, fuyant les violences intenses des rebelles, les Forces de soutien rapides (RSF), soutenues, entre autres, par les Emirats Arabes Unis.
En plus d’attaquer brutalement le peuple soudanais, les RSF ont pris pour cibles des journalistes soudanais, créant un blackout médiatique mondial sur le génocide.
Depuis le début du conflit en avril 2023, avec la bénédiction de l’Amérique, les Rapid Support Forces (RSF) se sont déchainées contre les Musulmans du nord du Soudan. Des actes de génocide, de déplacements forcés, des violations de la dignité des femmes, tout y est. En novembre, les Nations Unies publiait un rapport, repris par Al Jazeerah, avertissant d’ « une épidémie » de violence sexuelles ciblant les soudanaises. Le rapport décrivait le niveau d’agressions d’« inacceptable. »
Durant depuis avril 2023, ce génocide a pour principal victimes des milliers de femmes victimes de viols et d’agressions sexuelles. En parallèle, une épidémie de choléra progresse. Il n’y a plus assez d’hôpitaux.
Des rapports d’Associated Press ainsi que de Médecins sans Frontières faisaient état d’exploitation sexuelle de femmes en échange de services leur permettant de survivre, tels que des abris, de la nourriture, de l’eau et de soins médicaux. Le mois dernier, une mission fact-finding des Nations Unies, révélait une escalade de violence sexuelle, d’allégations de mariages forces et de trafic humain.
Et le monde Musulman regarde ailleurs.
