Montée inquiétante de l’islamophobie dans le monde
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Montée inquiétante de l’islamophobie dans le monde

Les participants  a une marche pro-Palestinienne protestataires sont des ‘marcheurs de la haine’. Ces mots, qualifies d’islamophobes, sont de l’ancienne Secrétaire au Home Office britannique, Suella Braverman, dont on dit qu’elle a des origines mauriciennes.  

Les crimes de haine à l’encontre des Musulmans en Grande Bretagne a crû de plus de 140% comparé à décembre 2022, selon la police britannique.

L’organisation anti-Islamophobie, TELL MAMA a reçu, depuis le 7 octobre dernier, sept fois plus de rapports liés  à l’islamophobie.

Aux Etats Unis, le Council on American-Islamic Relations (CAIR), un groupe Musulman promouvant les droits humains,  a reçu 2 171 plaintes islamophobes ou anti-Arabe depuis le 7 octobre, soit une augmentation de 172% comparé  à l’année d’avant. ,

Ces incidents relèvent du harcèlement verbal à la violence contre les supporters des droits humains des Palestiniens.

Au Royaume Unie, des étudiants Musulmans se sont vus apostrophés comme des terroristes dans les écoles et les universités. D’autres incidents incluent des actes de vandalisme. 

En France, un garçon de dix a été poignardé plusieurs fois dans la rue.

Selon John Esposito, auteur d’une cinquantaine de livres et professeur de Religion et d’Affaires internationale à l’Université de Georgetown à Washington, les attaques islamophobes vont du langage abusif à l’encontre de quelqu’un qui ressemble  à un Musulman au refus d’employer quelqu’un  à cause de sa foi. Dasn le sillage de l’attaque du 7 octobre, nombreux sont ceux qui ont vu leur emploi mis  à terme pour avoir démontré leur soutien à la Palestine.

L’islamophobie, selon le professeur, peut aggraver avec le massacre d’individus ou l’attaque sur une communauté comme à la Nouvelle Zélande en 2019. Il est reconnu que ce fut l’attentat du 9 septembre qui déclenchait la perception des Musulmans comme une menace globale. Vint ensuite la guerre globale contre le terrorisme, ou les Musulmans furent perçus comme dangereux et violents.

Il est certain, selon Esposito, qu’en véhiculant des mensonges, les médias ont contribué à exacerber le sentiment islamophobe.