Triste anniversaire que celui du 11 juillet 1995, le jour de l’autre holocauste que le monde ne commémore pas ou voudrait que nous oubliions. Ce fut le 11 juillet 1995 que des centaines des milliers de Musulmans en Bosnie furent massacrés par les Chrétiens Serbes et ensevelis à l’aide de tracteurs dans des fosses communes. Pendant ce temps, l’Europe regardait ailleurs faisant croire qu’il s’agissait d’une guerre civile.
Le monde découvrait pour la première fois l’épuration ethnique, le génocide envers un peuple à cause de sa conviction en La ilaha illa Allah. Ils furent plus de 100 000 martyrisés, massacrés sans état d’âme, elles étaient plus de 60 000 femmes et filles violées et séquestrées jusqu’à ce qu’elles accouchent, sans compter les 1,5 millions de personnes laissés sans abris. L’horreur fut aussi ces soi-disant safe havens démarqués par l’ONU mais qui se révélèrent des terrains d’orgies pour les Casques Bleus.
Quatre ans que dura l’holocauste. Des milliers de Musulmans furent emprisonnés dans des camps de détention, torturés et affamés jusqu’aux os.
800 mosquées furent détruites, de nombreuses propriétés waqf furent anéanties, la Bibliothèque de Sarajevo incendiée.
Entretemps, les despotes et les dictateurs qui avaient l’emprise sur les pays Musulmans tournaient le dos à leurs frères et sœurs dans la détresse.
La réaction timide de l’Organisation de la conférence islamique d’alors démontrait l’incapacité des pays Musulmans à s’affirmer. Les chefs d’Etats Musulmans souffraient, comme le décrit le magazine britannique Impact de mai 1995, du Syndrome acquis de déficit de confiance.