Le Commissaire de Police a décidé d’annuler l’autorisation initialement accordée pour la tenue, par des groups israéliens ouvertement en faveur du génocide, sur le sol mauricien. La Police a pris cette décision dans pour éviter tout dérapage dans la société.
Il est inacceptable que la mémoire des 44 000 victimes du génocide en Palestine soit spoliée par la tenue d’un concert par des musiciens Israéliens qui ont révélé leur adhésion au sionisme et exprimé leur approbation aux atrocités commises par l’armée israélienne contre des civils innocents.
Telle est la position qu’avait prise la plateforme BDS (Boycott, Deter, Shame), qui est engagée dans la dénonciation du génocide et la sensibilisation au boycott des produits israéliens.
Il faut aussi souligner que d’autres initiatives avaient été prises en vue de faire interdire ce concert. Il y eut celle d’un groupe réunissant Lalit, des syndicats et une organisation de Dawah. De plus, suite à une conférence de Lalit, le groupe ad hoc Palestine, regroupant une trentaine d’organisations, avait décidé de mener une action commune contre la tenue du dit concert. Le même jour le Commissaire de Police annonçait l’annulation de l’évènement.
La BDS, faut-il le préciser, n’est pas contre le droit des Mauriciens de s’amuser et de se divertir. Cependant, inviter des sionistes à fouler le sol mauricien, pour donner un concert pendant que le génocide continue à être perpétué en Palestine est inacceptable, indécent et irrespectueux à l’encontre des victimes, dont la majorité sont des femmes et des enfants. La plateforme déplore que ces groupes de musiciens soient accordés l’autorisation de jouer à Maurice, d’autant plus que les partis politiques qui sont au pouvoir, avaient exprimé, durant la campagne électorale, leur soutien à la Palestine et leur condamnation du génocide.
La plateforme avait fait remarquer que ce concert est proposé à un moment où un mandat d’arrêt international ait été émis par la Cour internationale de Justice contre le Premier ministre israélien.