Ils sont 45% à consommer de la drogue illicite au moins une fois par semaine. Eux, ce sont les étudiants d’une institution tertiaire qui se trouvait récemment dans la tourmente. C’est ce que révèle une étude sur l’influence des réseaux sociaux sur la consommation des drogues illicites chez les étudiants de l’université.
Parmi les révélations de cette étude, effectuée par un groupe d’étudiants, 87% des étudiants consomment de la drogue. Parmi ceux-ci, 56% s’adonnent aux drogues synthétiques. De plus, 45% se droguent toutes les semaines, alors 8% le font une fois tous les jours, et 21% le font une fois par mois. Ces chiffres alarmants démontrent, selon les chercheurs, que les parents sont autant responsables de la consommation de la drogue par leurs enfants, accordant à ceux-ci l’argent nécessaire pour s’approvisionner.
Par ailleurs, ces étudiants sont conscients que la consommation de la drogue peut entrainer des comportements à risque. Ils sont 83% à avouer s’être déjà engagés dans des activités illégales en vue d’obtenir leurs doses.
L’étude démontre aussi que les réseaux sociaux ont une influence considérable, facilitant même l’accès aux drogues dures. Les réseaux sociaux contribuent, selon les chercheurs, à faciliter le commerce de la drogue et incitent les gens à consommer des drogues illicites. Ainsi, 45% des répondeurs avouent avoir pu se procurer de la drogue par le biais de Whatsapp. Nous y reviendrons.
Les révélations de cette étude devraient intéresser les décideurs politiques, les responsables des institutions scolaires ainsi que les travailleurs sociaux. Interrogés, des activistes sociaux, affirment être inquiets pour notre jeunesse. Si ce sont ceux-là les intellectuels de demain, expliquent-ils, nous avons des raisons à craindre pour le pays.
Quoi qu’il en soit, des observateurs n’hésitent pas à attribuer ce type de comportement chez les jeunes à la démission générale de ceux qui sont censés être des role models. Notre éditorial invite à y réfléchir.