La Cour Suprême de New York pourra-t-elle montrer plus de clémence envers la Dr Aafia Siddiqui, neuroscientifique pakistanais, injustement condamnée à 86 ans de prison et détenue dans l’infâme prison de Carswell au Texas? C’est ce qu’espère son panel d’avocats mené par Clive Stafford Smith, qui a fait une demande en faveur de la relaxation de son client pour des raisons d’humanité.
Les avocats d’Aafia ont soumis à la Cour, un document d’environ 300 pages pour apporter des preuves de son kidnapping par les autorités pakistanaises et sa détention à la prison de Bagram, en Afghanistan. Ils demandent aussi à la Cour de prendre conscience des traitements inhumains et des persécutions que subit Aafia Siddiqui dans les geôles américaines pour justifier sa demande pour la libération de leur client « on compassionate grounds ». La Cour Suprême siégera le 11 novembre pour statuer sur cette demande.
Les demandes de rapatriement d’Aafia Siddiqui, fondées sur des raisons humanitaires, portent sur sa santé fragile, les mauvais traitements qu’elle aurait subis dans les prisons américaines et ses souffrances prolongées. Ses défenseurs réclament des soins médicaux immédiats, un accès consulaire, des visites familiales et, surtout, son rapatriement au Pakistan.
Parmi les principales demandes et justifications se trouvent la fourniture urgente de l’assistance médicale nécessaire, hospitalisation et consultation de médecins femmes, compte tenu de la détérioration de son état de santé.
Les appels insistent sur la nécessité de mettre fin à ses souffrances et de faire respecter les droits humains et les principes de justice, notamment compte tenu de sa condamnation liée à des événements survenus en Afghanistan.
Pour sa part, Clive Smith a affirmé sur sa page Facebook avoir présenté des preuves solides en faveur d’Aafia.
Soulignons qu’un Comité de soutien à Aafia Siddiqui, créé par le mouvement islamique Flag, mène des campagnes régulières de sensibilisation sur ce cas.




