L’organisation islamique Flag soutient la décision du gouvernement d’abolir les institutions mixtes et de retourner à l’ancien système de non-mixité dans les écoles secondaires. Elle souligne déjà la pratique de la non-mixité dans les institutions islamiques du pays, en observance de leurs convictions religieuses.
Il est essentiel de favoriser le développement intellectuel et social selon les spécificités de chacun. Chez les garçons, c’est l’âge de la réflexion et des grands projets. Le garçon construit avec ses amis une relation plus complète et harmonieuse, fondée sur la parole et sur la discussion. Idem chez les filles, le système non-mixte permet à celles-ci de mieux comprendre leur développement intellectuel et corporel. Elles sont libres des taquineries et des railleries et un langage abusif faisant souvent référence au sexe. La non-mixité peut réduire les cas de bullying, phénomène auquel le ministère n’a pas encore trouvé de solutions.
Des études dans de nombreux pays ont relevé que les dangers de la mixité scolaire incluent des perturbations de concentration, des inconforts liés au regard de l’autre (notamment pour les filles), le renforcement des stéréotypes de genre (biais des enseignants, attentes sociales), des problèmes d’ambiance (compétition, désordre), et une persistance des inégalités de réussite malgré la mixité, certains cherchant à éviter les filières “féminisées”.
Flag déplore que la question de la mixité ou non au secondaire soit associe à l’épanouissement sexuel des étudiants. Elle estime trop tôt pour ceux-ci d’appréhender les relations émotionnelles et sentimentales. Tout en reconnaissant qu’il a une nécessité de mieux comprendre le sexe opposé, et ainsi cultiver le respect mutuel, l’organisation craint que de telles ouvertures soient exploitées par les courants marginaux, tes que les lgbt, d’exploiter l’innocence des jeunes.
Pour l’organisation islamique, il est temps de mettre un terme au trial and error de l’ancien système. La priorité des priorités devaient être la culture de la pensée critique, chez les garçons comme chez les filles, afin d’en finir avec la mentalité de suiveur dans lequel est plongé de la population adulte.




