La théorie du genre
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La théorie du genre

Le Children’s Bill pour cheval de Troie
Le projet de loi en faveur de l’enfance pourrait servir de cheval de Troie pour faire entrer par la petite porte (l’imposte ?) la controversée théorie du genre, théorie rejetée par les pays musulmans mais utilisée comme une menace économique à l’égard des pays pauvres. Ce qui explique la ferveur avec laquelle l’ancienne ambassadrice de la Délégation Européenne à Maurice, qui s’était permise de s’afficher aux cotés des LGBT, plaidait en faveur du Children’s Bill.
La théorie est une nouvelle manière de définir son identité. Jusqu’ici, l’identité d’une personne se définissait par son sexe, être homme ou être femme. L’identité de la personne est aussi constituée de son ethnie, sa culture, sa religion. Avec la théorie du genre, l’enfant mineur émancipé pourra choisir son prénom et son sexe sans tenir compte de la vérité de ce qui il est ou qui elle est. Ainsi, un homme pourra se rendre à l’Etat civil et affirmer qu’il est une femme et désire être considérée comme telle, ou vice versa. Et cela, sans un quelconque avis médical. En d’autres mots, le mot sexe disparaitra des toutes les formulaires officielles, la personne pouvant s’identifier comme bon lui semble.
Cette théorie aura pour conséquence la disparition de la notion de parentalité. Elle remet en cause le concept de maternité. Elle efface toutes les notions élémentaires qui sont celles de père, de la mère, du fils ou de la fille.
Il faut rappeler que, depuis la conférence de Pékin en 1995, c’est l’ONU qui promeut la théorie du genre et cette liberté de choisir son identité sexuelle indépendamment de sa nature biologique. Le 17 juin 2016, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a entériné un rapport du groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes sans aucune objection quant aux aspects idéologiques qui concernent la théorie du genre.
Il est à souligner que cette initiative d’imposer cette politique sur tous les pays vient des Nations Unies : les pays seront appelés à voter des lois qui valident la non-différentiation des genres. Le pape François avait, dès novembre 2015, dénoncé cette « colonisation idéologique » à la tribune des Nations Unies à New York.
En effet, le non adoption par un pays pauvre de cette théorie pourra être utilisé comme une arme économique contre lui. Les pays pauvres de l’Amérique Latine et d’Afrique sont menacés sur l’obtention de fonds ou d’une aide internationale s’ils ne participent pas à supprimer ou à changer les lois pro-famille, pro-mariage homme-femme. Notons que les pays musulmans ont opposé une résistance au diktat de l’ONU. Ils ont refusé de céder à la pression.
Les organisations islamiques se mobilisent en vue de barrer la route à la théorie du genre. Elles pourraient s’organiser en vue de dégager une stratégie commune pour contrecarrer toute offensive. Il est du devoir des Musulmans, en tant que témoins pour l’humanité, de soutenir toute initiative pour contrer le mal, affirme le responsable d’une mosquée.