Avons-nous atteint le point de non-retour en ce qui concerne ce qui est acceptable, ou pas à la société? Sommes-nous devenus, à tel point matérialiste, que nous avons tendance à tout accepter?
Certains faits troublants méritent d’être soulignés. La facilité avec laquelle la société semble avoir accepté les frasques extra-maritales d’un ancien Premier ministre devait nous choquer. Il semble que la population, qui en a vu d’autres, ait tout accepté. Les nombreux politiciens ou autres personnes en position d’autorité se croient capables de tout se permettre. Certains se paradent aux cotés de leur maitresse sans se soucier de l’opinion public. L’adultère, car il s’agit de cela, ne serait plus une faute.
Dans un autre registre, en matière d’habillement, tous les excès semblent permis. La notion de la pudeur semble avoir disparu. L’indécence a envahi nos maisons. Les parents ne semblent plus s’offusquer de voir leurs filles exposer leur corps à tout le monde. Lors d’une visite aux familles d’un petit village de l’est, notre attention est attirée par une adolescente portant un T-shirt et des shorts moulants. Nous avons été par la suite surpris de découvrir qu’elle venait d’une famille musulmane, une situation choquante quand on connait les exigences de la Shariah relative à l’habillement de la femme musulmane.
Autre fait troublant : une femme mariée, musulmane, rentre chez elle pour découvrir que son mari a un amant. Cela s’est produit dans un petit village du nord. Deux autres cas similaires nous ont été signalés.
Que l’Eglise se soit démis de ses responsabilités, passons. Qu’elle accepte, pour des raisons évidentes, que des jeunes filles assistent à la messe, en tenue indécente, ne nous surprend pas. Ce qui nous surprend c’est le silence complice de l’Eglise face à une telle dégénérescence.
Faisons face à la réalité. L’indécence et l’immoralité gagne du terrain. Tout comme la prostitution, elles ne sont plus le monopole d’une seule communauté. Ceux qui croient que l’indécence et l’immoralité ne nous concernent pas ou qu’elles ne concernent que les pauvres se trompent lourdement. Affirmer que toutes les communautés et toutes les classes sociales sont concernées est un euphémisme.
Evitons de jeter le blâme sur quiconque. Réfléchissons- ensemble en vue de ramener nos sœurs à la raison.
Abu Fawaz