Il faut barrer la route aux jeux d’échecs à l’école
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Il faut barrer la route aux jeux d’échecs à l’école

Le nine-year schooling serait-il être le cheval de Troie permettant d’introduire des pratiques propres à d’autres religions, par l’imposte (tiens !) telle que le yoga et autres instructions religieuses déguisées sous le vocable Human Values. Telle est la position de certains observateurs qui voient dans l’introduction récente des jeux d’échecs à l’école un projet visant à influer sur les pratiques des Musulmans.

Ce n’est pas par hasard que l’introduction des jeux d’échecs dans les écoles primaires n’aient pas été faite à coups de cor et de trompette. Ce n’est pas aussi par hasard que ce soient quelques écoles marginales, certaines en passe d’être fermées l’année prochaine, qui aient été choisies pour cela. Il faut être naïf pour croire que c’est par pure coïncidence que le matériel utilisé pour ce projet maléfique soit sponsorisé par une banque dont le quartier général de forme ovale se situe dans l’axe des loges maçonniques.

Il faut savoir que pour les Musulmans, les jeux d’échecs sont haraam, interdits. Il est surprenant que ceux qui proclament, à cor et à cri, leur amour pour le Prophète Muhammad (s), investissant massivement dans les visites de naatkhwaan, chanteurs de chants religieux à la gloire de celui-ci, n’ait pas pris position pour protester contre ce projet. Il faut souligner que, selon la sunnah, le Prophète compare jouer aux échecs à patauger dans la chair et le sang de porc. Nul besoin de commentaires d’Ulama pour comprendre la gravité de l’acte de jouer aux échecs.

Certes, le jeu d’échecs a longtemps existé dans certaines écoles secondaires, dites élitistes. Mais cette pratique était limitée aux activités extra-scolaires, et les étudiants qui voulaient s’y adonner le faisaient volontairement. L’introduction de ces jeux à l’école primaire, pour coïncider, dit-on, avec l’introduction du « Nine-year Schooling » devrait inciter les Musulmans à interroger les décideurs sur la vraie raison de cette initiative, démarrée sans consultation et introduite en catimini.

Pour les promoteurs de ce projet machiavélique, ce jeu serait l’outil éducatif idéal pour stimuler le cerveau, la personnalité et le caractère des individus. En essayant de prédire les mouvements de l’adversaire, les enfants se familiariseraient avec la résolution de problèmes et amélioreraient leurs compétences en mathématiques!

Peut-on espérer un sursaut de la part de la communauté musulmane?